lundi, décembre 05, 2005

La Gastronomie


L'art culinaire traditionnel :

Le Liban regorge de restaurants et d'auberges de toutes catégories prêts à recevoir le plus exigeant et le plus affamé des convives.

Au Liban, l'art culinaire combiné à l'abondance de fruits et légumes frais, transforme le repas au restaurant en une véritable aventure. On trouve partout des restaurants spécialisés en cuisine libanaise et, dans chacun d'eux vous serez invité à essayer les célèbres hors-d'oeuvres connus sous le nom de Mezzé.

Un bon mezzé compte 30 à 40 petits plats, mais on a pu en dénombrer plus de 100 plats durant les fêtes. Vous serez bien avisé de consacrer un après-midi entier pour déguster un déjeuner typiquement libanais :

- du Hommos ou purée de pois chiches préparée avec de l'huile d'olive et de l'huile de sésame.
- du Babaghannouge, sorte de crème d'aubergine rôties rehaussée d'huile de sésame, de citron et un peu d'ail.
- Le Kebbé cru, préparé avec de la viande d'agneau fraîche mélangée au blé concassé et relevée d'oignons, de poivre et de sel, est aussi un plat de prédilection.

Le Mezzé est généralement servi sans couvert, car le pain libanais traditionnel, de forme ronde, est fourchette et cuiller à la fois.
Ces substantiels plats de hors-d'oeuvre sont habituellement servis avec de l'arak. L'arak est la boisson nationale, il se boit en apéritif, mais aussi tout au long du repas, sans risque de lendemains pénibles. Mais le Liban produit aussi d'excellents vins et bières peuvent tout aussi bien accompagnez le Mezzé. Certains vins de table locaux valent les meilleurs crus d'Europe. Le Liban possède trois grands crus : le Ksara, le Musar et le Kefraya.
Il ne s'agit par de ces vins lourds et traîtres que l'on trouve habituellement dans la région ; au contraire, ils supportent la comparaison avec certains vins français de grande qualité. Vous pouvez allez les goûter directement dans les caves et en acheter.

Comme plat de résistance, vous pouvez essayer le Farrouj méchoui, poussin rôti sur un feu de bois et servi avec une sauce à l'ail ; ou bien du kafta méchoui, viande d'agneau hachée, mélangée à de l'oignon et du persil très finement coupés, disposée sur des brochettes et grillée sur un feu de bois ; ou encore du chawarma, tranches d'agneau fortement épicées et cuites sur une broche qui tourne très lentement.

Sur le bord de la mer, vous pouvez vous faire servir un excellent poisson grillé alors que sur les rivières, les restaurants de montagne sont souvent spécialisés dans les truites fraîches.
Les pâtisseries au Liban sont parfumées au miel, beurre, pistaches ou amandes. De nombreuses villes ont leurs spécialités : Tripoli, par exemple, est réputée pour ses confitures de citrouilles, de pétales de roses et de fleurs d'orangers cristallisées. Sidon est célèbre pour ses riches "siniorra", de délicieuses douceurs entre la madeleine et le gâteau. Toutefois, la plupart des gens sont heureux de terminer leur grand mezzé par des fruits et du café turc. Les fruits sont en abondance et tout particulièrement ceux qui mûrissent sous le ciel méditerranéen.
Les délices de la cuisine libanaise.

Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es. La rencontre des civilisations et des religions, la proximité entre mer et montagne ont produit une cuisine originale qui fait de tout repas une fête. Et, comme en plus l'hospitalité est toujours au rendez-vous au Liban, ce pays est un pays de cocagne où, si nous ne reprenez pas un plat on pensera toujours, malgré vos dénégations que "vous n'avez pas aimé"...

Le repas est une fête.
En famille, entre amis ou en tête à tête, manger est toujours un moment privilégié. Nul se s'en laisse compté et qualité rime toujours avec quantité.
L'expression "mettre les petits plats dans les grands" prend tout son sens lorsqu'on sait que le fameux "mezzé", un assortiment de très nombreux plats variés, peut atteindre dans certaines circonstances près de 100 petits plats!!! Le mélange du sucré et du salé, de l'amer et du doux, du chaud et du froid offre au palais le plus exigeant une palette de saveurs d'une richesse infinie. De plus, chaque famille, chaque village apporte sa touche spécifique qui fait que jamais un plat ne ressemble tout à fait à son semblable. Les cuisinières libanaises (on dit qu'il y a de plus en plus de cuisiniers!) passent des journées entières à préparer ces petits trésors qu'engouffrent sans sourciller des tablées de convives joyeux. Mais cette multiplicité de petits plats n'est qu'un avant goût de la suite!

Viandes grillées ou en sauce, volailles, poissons viennent "achever" l'imprudent qui n'a pas su garder une petite place en se gavant de "mezzé". Glaces, sorbets et pâtisseries fines, fruits à foison relancent le repas quand la gourmandise demeure le dernier ressort pour pouvoir encore absorber quelque chose. Heureusement, les vins sont là, rouges ou rosés ou blancs, tous d'une belle couleur et d'une franchise de bon aloi, pour arroser de telles agapes. Sans oublier, bien sûr, l"arak", que l'on peut boire glacé tout au long du repas. Et le pain, le merveilleux pain libanais, avec lequel on puise, sans façon, directement dans les plats ou dans son assiette.

Le café se boit bouillant. Précisez au préalable si vous le souhaitez sans sucre "sada", ou "masbout" moyennement sucré. On passe des heures à table au Liban pour communiquer et communier ensemble en partageant comme le dit bien le dicton libanais "de l'eau et du sel". Après quoi l'étranger n'est plus tout à fait étranger dans ce pays de l'hospitalité, il fait partie de la grande famille libanaise avec laquelle il vient de partager le pain et le vin !

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